Le Lycée Champollion accueille le Concours général des métiers « Technicien d’usinage »

Du 23 au 26 mai 2023, pour la 1ère fois l’épreuve pratique nationale du Concours général des métiers « Technicien d’usinage » se déroule au Lycée Jean-François Champollion de Figeac.

Qu’est-ce que le Concours général des métiers (CGM) ?

Institué par l’Université de Paris, le Concours général a pour vocation de distinguer les meilleurs élèves ou apprentis au niveau national et de valoriser leurs travaux. Les premiers prix qui s’adressaient au départ aux garçons des lycées parisiens furent décernés en 1747 à la Sorbonne. Le Concours général s’est ensuite ouvert aux élèves de province et aux filles à partir de 1924.

Limité à l’origine au français, au latin, au grec, à l’histoire, aux mathématiques et à la physique, il s’est ouvert en 1981 aux disciplines technologiques et en 1995 aux spécialités du baccalauréat professionnel.

Il s’adresse aux classes terminales des lycées d’enseignement professionnel publics et privés sous contrat ainsi qu’aux apprentis en année terminale de formation ou en centre de formation d’apprentis.

Il évalue les candidats sur des sujets conformes aux programmes officiels, mais dans le cadre d’épreuves plus exigeantes et plus longues que celles du baccalauréat.

Une épreuve écrite et une épreuve pratique

Ce concours national se déroule en deux parties :

– la première partie, d’une durée de 6 heures, consiste à répondre à des problématiques techniques autour d’un sujet écrit. Elle se déroule dans chaque académie. Elle a eu lieu le 9 mars dernier.

la seconde partie dite « finale nationale » se déroule sur plusieurs jours, et aboutit à une réalisation. Dans le cadre du CGM « Technicien d’Usinage », le candidat est amené à réaliser et assembler plusieurs pièces, dont le caractère technique et la valeur ajoutée sont déterminants. Les candidats sont évalués sur le résultat produit, mais aussi sur la démonstration de leurs compétences tout au long de l’épreuve.

Six candidats en lice

Six candidats (une fille et cinq garçons) issus de différentes académies (Bordeaux, Grenoble, Lyon, Nantes, Orléans-Tours) ont été sélectionnés suite à l’épreuve écrite. Ils sont tous en Terminale Bac Pro « Technicien d’usinage ».

Programme du 23 au 26 mai :

  • 23 mai : visite le matin de l’entreprise Ratier-Figeac qui met à disposition du Concours les pièces que les candidats vont devoir reproduire avec les plans techniques correspondants / découverte l’après-midi des machines et ateliers où vont avoir lieu les épreuves,
  • mercredi 24 et jeudi 25 mai : épreuves sur machines avec l’accompagnement d’enseignants ressources,
  • vendredi 26 mai : épreuve d’assemblage.

Le jury est composé de représentants du Ministère de l’Éducation nationale, du Rectorat de Toulouse, du lycée Stéphane Hessel (Toulouse), du lycée Antoine Bourdelle (Montauban), du lycée Alexis Monteil (Rodez), du lycée La Découverte (Decazeville), de l’AMICS, de l’UIMM, des entreprises Bosch, Sermati, Fives Machining, Figeac Aero, Ratier-Figeac Collins Aerospace, du CEA.

Les résultats seront promulgués par le ministre de l’Éducation nationale, qui remettra les prix aux jeunes lauréats dans le grand amphithéâtre de la Sorbonne en juillet 2023.

Une conférence le 24 mai

Dans le cadre de cet événement, une conférence est organisée le mercredi 24 mai à 18h dans la salle polyvalente du lycée Champollion sur le thème « Scanning, impression 3D et maintenance écoresponsable ».

Elle sera animée par la société Matrix 3D Concept spécialisée dans les solutions 3D et usages du numérique.

Des métiers et formations d’avenir

Cet évènement offre l’opportunité de valoriser le métier de technicien d’usinage et le baccalauréat professionnel associé. Le Lycée Jean-François Champollion ainsi que les autres lycées adhérents au Campus des Métiers et des Qualifications d’Excellence Industrie du futur dispensent ce type de formation.

La production industrielle est dans bien des domaines, indispensable à notre vie quotidienne. Elle fait naître les innovations qui permettent de relever les défis stratégiques posés par les profondes mutations technologiques, climatiques, sanitaires…

A la fin de ces sélections, une soirée de gala est organisée pour clôturer ce rendez-vous national. Elle permettra à tous les participants et partenaires, candidats, membres du jury, entreprises, branches professionnelles, Campus des métiers et des qualifications, partenaires institutionnels d’échanger sur le concours et les métiers de l’usinage au travers d’un moment convivial.

Technicien d’usinage, c’est quoi ?

Le technicien d’usinage ajuste et utilise des machines-outils conventionnelles ou à commande numérique pour fabriquer des pièces.

Il étudie, définit et formalise un process de fabrication par usinage.

Il choisit les outils de coupe les plus adaptés pour réaliser la pièce désirée.

Il réalise des tests, ajuste les réglages.

Il réalise et suit le programme d’usinage.

Il contrôle la conformité des équipements.

Il intervient en cas de panne et/ou coordonne les équipes. Il effectue la maintenance préventive et corrective de premier niveau des équipements.

Figeac. « Au crible de la science » pour des lycéens

Lundi 22 novembre les élèves du lycée Champollion de 1ère et 2nde année de BTS Systèmes Numériques et leur enseignant Stéphane Michelet ont eu la chance d’accueillir deux intervenantes extérieures : Catherine Thèves, chercheure au CNRS et Sophie Chaulaic, journaliste scientifique, dans le cadre de l’émission « Au crible de la science » proposée par Quai des Savoirs.

Au premier plan les élèves et en arrière-plan les intervenants du débat © La Dépêche

Au programme de cette rencontre, une discussion autour de l’intelligence artificielle (IA) dans tous ses aspects. Les élèves ont pu demander tout ce qu’ils ont toujours voulu savoir autour de ce sujet, que ce soit en termes de philosophie, de prédiction sur le futur ou même de questions techniques. Toutes leurs questions ont été enregistrées, et seront rapportées à des chercheurs spécialisés, qui y répondront dans des podcasts audios. En Mars, après publication des podcasts, le chercheur et les classes se rencontreront pour discuter des réponses apportées dans les podcasts et débattre.

Ces podcasts sont faits avec et pour les lycées et leurs enseignants, et sont à retrouver sur le média en ligne Exploreur de l’Université Fédérale De Toulouse.

Les podcasts de la première saison sont disponibles au lien suivant exploreur.univ-toulouse.fr/le-podcast-au-crible-de-la-science

Le Dépêche – Publié le 29/11/2021

À Figeac, Robotronik fait des émules

Le festival du jeu offre l’occasion de faire toutes sortes de découvertes. Le club robotique du lycée Champollion rencontre ainsi un joli succès.

Depuis jeudi dernier, le festival du jeu bat son plein à l’espace François-Mitterrand de Figeac. Tous les jours une nuée d’enfants souvent accompagnés par les grands-parents se précipitent à travers les allées du festival à la découverte de nouvelles animations. S’il est un stand qui fait le plein chaque jour, c’est bien celui du club robotique du lycée Champollion, Robotronik.

Sur une table, à côté d’une imprimante 3 D, on trouve une multitude de petits robots, cœur ouvert et circuit imprimé à l’air libre. Devant un ordinateur le professeur Laurent Nonorgues assisté d’élèves membre du club Robotronik explique les bases de la réalisation d’un robot. Trois ateliers sont proposés aux futurs Géo Trouvetou avec un espace programmation, un espace modélisation et l’atelier d’assemblage du robot, dernière étape avant l’essai grandeur nature. “C’est important de faire découvrir le monde de la robotique aux plus jeunes, indique le professeur. Au collège c’est presque trop tard, expliquer ce que c’est, ouvrir la machine, voir et détailler ce qui la compose avant la manipulation via un smartphone, c’est une vraie découverte pour eux !”

La fête se poursuit jusqu’au 4 novembre au festival du jeu. L’espace Mitterrand est ouvert tout le week-end, le seul jour de fermeture est lundi 1er novembre.

Entrée : 2,50 €. Ce dimanche de 15 heures à 19 heures, de mardi à jeudi de 10 heures à 18 h 30.

Correspondant – La Dépêche du Midi – Le 31/10/2021

Des filles dans l’aéronautique !

Comment féminiser davantage les métiers de l’aéronautique ? Comment les valoriser ?

L’association Airemploi s’est fixée cette objectif en sollicitant vingt établissements scolaires de France pour participer au concours « Féminisons les métiers de l’aéronautique ».

Le CMQE Industrie du Futur, dont nous rappelons à ce titre, notre mission de favoriser l’ouverture des métiers de l’industrie (technique et technologique) aux jeunes filles, est ravi de pouvoir compter sur une équipe de sept élèves de seconde des lycées Champollion de Figeac pour relever ce défi, avec l’appui de l’entreprise COLLINS-RATIER FIGEAC.

L’équipe de sept élèves de seconde des lycées Champollion à Figeac

Mardi 16 Mars 2021, c’est plein d’entrain que Marwa, Margaux, Cloé, Elsa, Elise, Kelly et Justine ont été prises en charge par leurs deux marraines, Carole Tremoulet et Hélène Bergonnier, toutes deux ingénieures confirmées.

Laura LAMBOIS, responsable communication de l’association Airemploi accompagnait cette joyeuse délégation, afin de préciser les attendus et apporter tous les éclairages nécessaires. Frédéric MERLO, enseignant rompu à la production vidéo et Laurent HEISER, Directeur Délégué aux Formations Professionnelles et Technologiques du Lycée Champollion, encadraient le groupe.

Au menu de la journée :

  • visite des ateliers du site,
  • rencontre avec les femmes de tous secteurs,
  • essais d’un simulateur de vol « maison », et nombreux échanges.

L’occasion pour chacune de découvrir un savoir faire exceptionnel, entretenu par des collaboratrices et collaborateurs impliqués : Assemblage de sous-ensembles précis, gestion d’un simulateur de vol, production et contrôle des pales d’hélices en composite, en passant par l’usinage des pièces mécaniques, ou même le suivi du parc informatique de l’entreprise…

Comme le rappelait M. CHANUT, Président de COLLINS-RATIER FIGEAC en début de journée :

« la force de Ratier, c’est sa diversité de personnels et son échange encourageant entre collaborateurs. »

De son propre aveu, le ratio de 18% de personnel féminin, même si il est encourageant, mériterait d’augmenter, pour le bien de son entreprise et de ses équipes.

A l’issue de cette journée particulièrement rythmée, nos sept compétitrices disposeront d’un délai de huit semaines pour produire une affiche promotionnelle et une courte vidéo explicative qui leur permettront de concourir en Mai prochain devant un jury en visioconférence et peut-être faire partie de l’une des trois équipes gagnantes. On ne peut que leur souhaiter une remise de prix en Juin au musée du Bourget, si la qualité de leur travail, et la pression d’un certain virus (tristement célèbre) le leur permettent.

Bonne chance à toutes sept pour ce challenge !